Dr Denison Jayasooria, de Malaisie, membre de l’ASEC / RIPESS d’Asie est le co-président de l’Alliance OSC-ODD de la Malaisie, groupe informel des Organisations de la Société Civile actives dans les domaines du développement, des droits de l’homme, de l’environnement et autres think tanks -inclues des organisations de l’Economie Sociale et Solidaire. Ce groupe d’OSC se réunit depuis octobre 2015 pour concentrer leurs efforts conjoints par rapport à la mise en œuvre des ODD. Cette alliance, entre autre, réalise une cartographie de ce que font les OSC en lien avec les objectifs des ODD.

En février 2016, l’Alliance CSO-SDG a présenté une déclaration au gouvernement malaisien présentant «les points de vue des dirigeants de la société civile sur les orientations futures du programme de développement que la Malaisie devrait adopter et mettre en œuvre d’ici à 2030». Tel que indiqué dans le document, «l’appel est ici pour un développement équilibré pour s’assurer que « personne ne sera laissé derrière ». Il repose sur un paradigme holistique de développement qui met l’accent sur les personnes, la planète, la prospérité, la paix et le partenariat. C’est pourquoi le développement socio-économique, les droits de l’homme et l’environnement sont des dimensions essentielles du développement durable ».

Depuis lors, les OSC ont été intégrées dans le mécanisme formel du gouvernement pour la mise en œuvre des ODD, dans Comité Directeur National, ainsi que dans le groupe de travail sur les Clusters, et les 17 autres groupes de travail établis.

Les représentants des OSC lors du Comité de Pilotage National sur les ODD avec le Président de la DG d’EPU

 

Datuk Dr Denison Jayasooria a documenté les étapes que les OSC suivent depuis 2015 et décrit également les défis connexes, dans l’étude de cas suivante. Ce processus malaisien est un bon exemple de la façon dont les OSC (y compris les organisations d’ESS) peuvent participer, avec une approche multi-acteurs, à la mise en œuvre des SDG.

Comme le dit Dr Jayasooria, «c’est positif et cela a des implications à long terme. En temps voulu, nous pourrons mesurer la qualité de l’engagement et son impact. Mais le démarrage est bon»