habitat-iiiLa troisième Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable (HABITAT III) s’est déroulée du 17 au 20 octobre 2016 à Quito et a reçu plus de 30 000 participants. Plusieurs membres de RIPESS LAC notamment étaient présents pour porter notre message collectif lors de plusieurs événements parallèles.

L’économie solidaire est extrêmement pertinente dans le contexte des mégalopoles et peut jouer un rôle vital en termes d’inclusion sociale, autogouvernance et empowerment de la société civile, ainsi que clairement dans la transformation du paradigme néolibéral qui prévaut aujourd’hui.

Apport maintenant reconnu par le Nouvel Agenda Urbain qui fait pour la première fois mention de l’Economie Sociale et Solidaire : « 58. […] Nous nous engageons également à relever les défis auxquels font face les communautés d’affaire locales, en soutenant […] les entreprises de l’économie sociale et solidaire […] »

Cette rencontre est l’aboutissement d’un processus de de contributions de 9 mois dans lequel le RIPESS s’est vu impliqué à différents niveaux. Que ce soit au sein de la a UN Task Force sur l’Economie Sociale et Solidaire (UNTFSSE) – proposition d’un texte collectif sur l’ESS – ainsi qu’un travail de contributions par l’introduction d’apports en profondeur au texte même du Nouvel Agenda Urbain HIII lors des différentes étapes du processus, notamment en collaboration avec la Global Platform for the Right to the City (GPR2C). Voir l’article relatant cette implication.

Enfin la participation au Groupe pilote international de l’Economie Sociale et Solidaire (GPIESS), et l’adoption de la déclaration « L’ESS comme moyen de mise en œuvre stratégique du Nouvel Agenda Urbain ».

Ce qu’il reste à faire: diffuser les contenus du Nouvel Agenda Urbain, participer au processus de mise en place et s’assurer que toutes les villes et les autres établissements humains mettent pleinement en oeuvre ses contenus à notre satisfaction. Cela fournira un levier important pour la société civile pour s’assurer que tant l’économie solidaire que la souveraineté alimentaire soient directement partie intégrante de l’agenda.

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